C'est le bâtiment religieux majeur de la ville
Commencée au XIIème siècle, la Cathédrale St Jean, appelée aussi Primatiale
St Jean (siège du primat des Gaules), est un édifice gothique élevé
à partir d'une abside romane. Sa construction s'étale de 1180 à 1440.
La Cathédrale St Jean est dotée d'un plan basilical qui comporte une
nef de 32 mètres de haut, deux bas côtés (bordés de chapelles), un choeur,
une abside et un transept. Ses dimensions sont de 79m de long sur 26m
de large.
La cathédrale est entourée d'une grande sacristie, d'une petite sacristie,
d'un choeur d'hiver et d'une manécanterie.
La nef est la partie où se trouvent les fidèles. Avec ses voûtes d'ogives
sexpartites qui retombent sur de fines colonnes engagées, elle présente
une belle unité gothique.
L'Horloge
astronomique
Au transept nord (au fond à gauche), se trouve une horloge
astronomique réalisée en 1538 par l'horloger lyonnais
Hugues Levet et son ancien maître bâlois N. Lippius . Sa
décoration baroque date de sa réparation dans les années
1660.
Elle comprend 3 cadrans : un cadran ovale donnant les minutes, un calendrier
perpetuel calculé pour les années 1954 à 2019 et
l'astrobale qui donne la position des étoiles sur l'horizon lyonnais.
Sur le dôme supérieur de l'horlorge, retentit à
un rythme régulier une sonnerie de l'hymne à St Jean-Baptiste,
avec chant du coq et jeu d' automates, représentant l'annonciation.
Les vitraux
Datant
du début du XIIIème siècle, ils garnissent les fenêtres basses du choeur.
Les médaillons de la fenêtre centrale, consacrés à la Rédemption, sont
les plus remarquables. Les vitraux des fenêtres hautes, très restaurés,
montrent des figures de prophètes. Les roses du transept et la grande
rosace de la façade portent des verrières gothiques.
La chapelle des Bourbons
Elle date de la fin du XVème siècle et représente très bien l'architecture
gothique avec sa voûte flamboyante d'une remarquable finesse. L'arc
est très finement orné de feuille de vigne et de grappes
de raisins.
Elle a été édifiée pour recevoir le tombeau
du cardinal archevêque Charles de Bourbon (1466-1478) mais celui-ci
fut détruit par les troupes du baron des Adrets en 1562.
La façade
Elle fut commencée au début du XIVème siècle par l'Archevêque Pierre
de Savoie, mais la rose au centre de la façade, dûe au maître
d'oeuvre Jacques de Beaujeu, fut seulement achevée à la fin du XIVème
siècle en 1393.
Ses
trois portails étaient ornés de statues. Elles ont été détruites pendant
la guerre de religion par les troupes du Baron des Adrets. Cependant,
les piedroits ont conservé leur remarquable décoration du début du XIVème
siècle. Plus de trois cent médaillons forment une suite de scènes historiées
:
Portail de gauche : l'Histoire de Samson, les faits marquants de
l'histoire de St Pierre, l'Apocalypse.
Portail central : les Travaux des Douze mois, les signes du Zodiaque,
des scènes de la Vie de St Jean - Baptiste, la Genèse.
Portail de droite : la Légende de Théophile, des saints et animaux
divers.
Au
dessus des portails se trouve un premier étage comportant en son centre
la grande rosace avec, Ã sa gauche, une horloge (1394) et, Ã droite,
2 niches vides. Le deuxième étage de forme triangulaire se trouvant
entre les 2 tours est percé d'une baie gothique et surmonté d'une statue
de Dieu le Père.
page précédente